De nos jours, la démagogie a plutôt mauvaise presse. On pourrait s’en étonner si l’on sait que le terme fraternise tout à fait avec celui de « démocratie ». Et pourtant, c’est unanimement reconnu : qualifier un comportement politique de « démagogique » le discrédite au plus haut point, comme s’il s’agissait là du grief suprême. Or le démagogue s’appuie sur le peuple. Serait-ce un crime ? Ou une faute ? Le tout, bien sûr, est de savoir quel ressort sous-tend cet…
Articles de François-Xavier Druet